Les
metteurs en scène
Après
un BTS en Design d’espace à
l’ESAA Duperré
en 2006, Elsa Le Calvez-Amsallem a intégré les EESAB
(beaux-arts) de Rennes,
en parallèle elle suit une formation au Conservatoire
régional d’art dramatique de Rennes.
Elle poursuit ses études à l’École
des Arts Décoratifs de Paris en
scénographie en 2008. Son mémoire intitulé F(r)iction
urbaines
traite de compagnies et collectifs qui travaillent dans l’espace
public. Elle continuera ce travail de recherche en s’inscrivant en
Master 2 Études
théâtrales à
Rennes, elle a soutenu son deuxième mémoire en 2012. Elle monte par
ailleurs une compagnie de théâtre de rue, les Dits
de la nuit. Pour
réaliser son projet de fin d’étude, Vous
êtes ici ?, Elsa
s’associe à deux étudiants en scénographie et graphisme. Le
groupe s’implante sur la place principale de Malakoff (92). Le lieu
fait l’objet d’une réhabilitation, c’est pour eux une brèche
ouverte pour repenser la ville. En 2005 , elle est décoratrice, au
sein de l’atelier de décor du Théâtre
des Amandiers pour
la création Richard
III de W.
Shakespear mis en scène Philippe
Calvario. Elle
assiste la scénographe Anabel
Bicelli, sur la
création Meurtre
d’Hanock Levin mis en scène par Clément
Poirée au
Théâtre de la
Tempête à la
Cartoucherie. En 2006, elle est décoratrice pour la scénographe
Patricia
Rabourdin sur la
création d’Arsenic
et vielles dentelles. En
2007 elle est stagiaire auprès de la cie du
Théâtre des opérations.
En
2008 elle participe à un stage de jeu et d’écriture avec David
Bobée et Ronan
Chénau. Elle
est décoratrice au sein de l’atelier Proscenium
pour l’exposition Jardin
de cristal.
En
2009, elle participe à une exposition collective, Qu’est
ce que tu veux faire plus tard ?,
au 104.
Depuis
2009, elle collabore à trois créations du Théâtre
de l’Arpenteur
comme assistante ou décoratrice d’Hervé
Lelardoux :
Pique-nique
dans la ville invisible,
Voyages
en ville invisible
(représenté au
TNB,
Quartz,
La
Passerelle...
), Archéologie
du présent.
En 2011, elle scénographie l’exposition itinérante Accordéons
et souvenirs de voyages pour
le festival du Grand
soufflet.
Depuis 2011, elle est décoratrice et accessoiriste de la Caravane
compagnie,
elle a participé aux créations : C’est
pas que le quartier mais il y a des histoires comme ça,
Musée
de famille,
Hors
sol.
Elle a également rejoint le collectif de plasticiens
Vlan
(expositions à l’EESAB-site
de Rennes, Bon accueil,
MJC
du Grand Cordel..).
Après
une année d’hypokhâgne
littéraire au lycée Condorcet à Paris et une année dans l’atelier
préparatoire de l’Ecole
Professionnelle supérieure en Arts graphiques et Architecture
d’Ivry-sur-Seine,
Anna Kobylarz entre en 2005 aux Arts
Décoratifs de Paris.
L’année
suivante elle intègre la section scénographie. Elle est stagiaire
du Museum
National d’Histoire Naturelle
et réalise une intervention plastique dans le métro parisien. Elle
réalise une performance en 2008,
Les Dénicheurs
présentée sur le parvis de la Bibliothèque
Nationale de France,
qui porte sur la question des espaces dits naturels au coeur de
l’architecture.
Elle
est assistante accessoiriste sur une série au cours d’un stage
d’un mois et demi à France
3 Mediterranée
à Marseille, puis passe un mois à Florence au Teatro
Comunale comme
stagiaire du scénographe et costumier
Francesco Zito
sur Tosca,
Cavalleria
Rusticana,
et La Bohème,
mis en scène par Mario
Pontiggia. Son
dernier stage a lieu à Lille sur le court-métrage «Le Chat noir»
de Tristan
Convert produit
par AAA
où elle est accessoiriste.
En
2009 elle expose au
104 un travail
de groupe, Happy
End, une
installation décalée sur le deuil.
Son
mémoire intitulé Envoi
étudie le
rapport particulier qu’entretient le facteur avec la ville, sa
façon de « ressasser les rues ». Il reçoit les
félicitations du jury. En 2009, elle passe cinq mois au département
marionnettes du Conservatoire
dramatique Ernst Busch à
Berlin.
Elle retourne plus tard à Berlin pour travailler avec le scénographe
Ingo Mewes
à la construction d’automates pour les grands magasins Kaufhaus
d’Alexanderplatz.
En
2010 son projet de diplôme reçoit les félicitations du jury.
Inspiré de la nouvelle Le
Pigeon de
Süskind, c’est un théâtre miniature mécanisé conçu pour être
installé dans l’espace urbain, et qui met la ville au centre de la
narration.
Elle
complète sa formation en fabrication et manipulation de marionnettes
à La Nef
(Pantin) en 2010 auprès de
Carole Allemand
et Sébastien
Puech et au
Théâtre de la
Marionnette de Paris
en 2011 auprès de
Michel Ozeray.
De
2009 à 2011 elle est assistante décoratrice pour des
courts-métrages (L’Ogre,
David Freymond
pour la
BBC et l’ESCP,
Mille et une,
Stéphane
Mercurio pour
Canal+,
Le G.R.E.C,
Damien Gonzalès
et autres productions indépendantes).
En
2011 elle est scénographe et assistante à la mise en scène pour la
pièce de marionnettes et ombres La
Peau d’Aïn Baadj
de la Cie des
Ifs, présentée
au Théâtre aux
Mains Nues, au
Théâtre de l’Opprimé,
au Vent se Lève
et en Off au
festival de Charleville-Mézières.
Anna
s’installe en 2011 à Rennes. En 2012 elle participe au chantier de
création organisé par
Jean-Pierre Larroche
autour de sa création J’oublie
tout au TJP
de Strasbourg,
et réalise à Paris la scénographie de
Diyha, un
conte musical de la Cie
Dassyne dans le
cadre d’une caravane itinérante en Algérie.
En
2013 elle participe aux Petites
Pauses Poétiques
organisées par la Cie
Zusvex au
terme d’un stage de manipulation et chant animé par
Pierre Tual
et Anne-Laure
Pigache.
Les
comédiens
Gaël
Le Guillou-Castel est
un metteur en scène et comédien. Il est titulaire d’une licence
Arts du spectacle
. En parallèle de sa formation universitaire, il a monté et
participé à différents projets théâtraux au sein des
associations étudiantes. Il s’est également formé par le biais
de stages (Nadia
Vonderheyeden,
Cédric
Gourmelon, Le
Théâtre des Lucioles,
etc.). Il dirige régulièrement des ateliers. Depuis 2005, il a
travaillé avec différentes compagnies comme l’Hôtel
de la plage, la
Compagnie 3ème
acte ou le
chorégraphe Yvann
Alexandre. En
2006, il co-fonde La
Caravane Compagnie.
Il y joue en tant que comédien et met en scène plusieurs
spectacles. Il participe aux différents projets de territoires menés
par la compagnie, et y défend la démarche d’un théâtre du
quotidien, créé à partir de collectes de paroles, re-fictionnées
par des auteurs.
Thomas
Pasquelin
intègre le
Conservatoire d’art dramatique de Marseille
en 2006. Suivant les cours de
Pilar Anthony et
de Jean-Pierre
Rafaelli, de
généreux passeurs, il découvre les plaisirs de la scène ; ceux du
dire et du corps.
En
2009, il entre a l’école du Théâtre
National de Bretagne
à Rennes, cycle de formation supérieure de 3 ans, sous la direction
de Stanislas
Nordey.
Les intervenants défilent et les expériences abondent. Certaines
plus marquantes que d’autres, comme un atelier donné au centre
pénitentiaire pour femmes de Rennes, un dialogue de sept jours avec
un théâtre palestinien, des échanges internationaux à la
Schaubühne
de Berlin,
un stage radiophonique, des spectacles vus, des rencontres et bien
sûr de beaux moments de plateau. Il y emprunte aussi une méthode de
travail pour aborder le texte ; et des mots, d’en « extraire
la sève », d’y goûter.
KarinePiveteau Après une formation universitaire en histoire de l’art et en théâtre à Tours, elle entre au conservatoire d’art dramatique du XVIe arrondissement de Paris pour suivre les cours de Stéphane Auvray-Nauroy puis d’Eric Jakoblak. En septembre 2009, elle entre à l’école du TNB dirigée par Stanislas Nordey à Rennes. Elle y rencontre Eric Didry, Roland Fichet, Yves Noel Genod, Christine Letailleur, Benjamin Lazar, Thomas Jolly, et Maya Bösch mais aussi une équipe de quinze artistes incroyables avec qui elle crée plusieurs spectacles. En 2011, elle joue dans la carte blanche d’Ambre Kahan Get out of my garden, en 2012 dans le spectacle Nouer la corde du pendu avec les dents d’un cheval mort, conception et mise en scène de Tristan Rothhut et Simon Gauchet et en 2014, dans un spectacle-performance proposé par Simon Gauchet et Yann Lefeivre: Le Monde il y a sept jours. A sa sortie de l’école, en 2012 elle joue dans le spectacle Living ! mis en scène par Stanislas Nordey à partir des textes du Living Théâtre. En 2013 elle joue dans une création de Maya Bösch intitulée Topographie désirs, un spectacle déambulatoire à la villa Utopiana à Genève. A l’été 2013, elle joue dans Garden Party un spectacle d’Ambre Kahan au festival d’Avignon, dans le cadre des sujets à vif, co-produit par le festival et la SACD. En janvier 2014, elle pars en Iran et rencontre plusieurs artistes, notamment Sahand Kabiri, réalisateur, avec qui démarre une relation amicale et artistique forte. En avril 2014, elle joue dans 9 petites filles de Sandrine Roche mis en scène par Stanislas Nordey. En mai 2014, elle est Jeanne d’Arc dans le spectacle de Simon Gauchet L’expérience du feu au Théâtre du Vieux St Etienne à Rennes. Prochainement elle jouera dans le spectacle Tragédie reloaded de Maya Bösch.
Maria
Savary s’est
formée au Conservatoire
régional d’art dramatique de Rennes,
à l’Université de Rennes 2 en Arts
du spectacle et
au Théâtre
école de Pantin.
Elle a notamment suivi des stages avec Nicolas
Bigards,
Mélanie Leray,
Benoît Gasnier
ou encore Cédric
Gourmelon. En
2007, elle est engagée à La
Caravane Compagnie
en tant que comédienne sur le spectacle Les
Règles du Savoir Vivre
de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Gaël
Le Guillou-Castel.
A l’automne 2009, Maria intègre l’équipe artistique régulière
de La Caravane Compagnie. Depuis, elle participe activement à ses
différentes créations en tant que comédienne, lectrice, metteur en
scène et collectrice de paroles. Elle y dirige également des
ateliers de pratique théâtrale auprès de jeunes.
Marie Thomas entreprend
sa formation de comédienne après un master
professionnel en montage de projets culturels
à l'Université Paris 8. A Paris alors qu’elle travaille pour la
revue Cassandre,
elle rencontre Christian
Jéhanin,
acteur et directeur de l’école
départementale de théâtre
(91) et choisit d’intégrer la formation. Elle travaille notamment
avec Sergueï
Vladimirov, Claire Aveline, Fehlyt Kimbirima et Gilles David.
Elle entre ensuite à l’école
du TNB
de Rennes, dirigée par Stanislas
Nordey.
Elle y rencontre Thomas
Jolly, Vincent Dissez, Françoise Bloch, François Tanguy, Renaud
Herbin, Christophe Leblay, Eric Didry.
Au cours de ces trois ans une belle histoire de groupe se forme
autour de la pièce Violences
de
D.-G. Gabily, qui aboutira à la création à Rennes du Fever
Red Soul Collectif.
Elle s'engage dans un laboratoire d'écriture à Saint-Brieuc proposé
par Roland
Fichet.
Elle enregistre une fiction radiophonique en 2011 à France Culture
et tourne en 2012 un long-métrage avec Vincent
Dieutre (Déchirés/Grave).
Elle travaille régulièrement avec la compagnie Lumière
d’août, collectif
d’auteurs basé à Rennes. Son désir de croiser les disciplines et
le besoin de confronter des vocabulaires et des techniques
différentes se vérifie dans son engagement auprès de projets liés
aux arts plastiques, à la manipulation d’objets, à la danse.
© Photo : Romain Kosellek, Sophie Ricard
© Photo : Romain Kosellek, Sophie Ricard